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Les Jeux Olympiques d’hiver 2018 se sont déroulés dans la ville de PyeongChang en Corée du Sud depuis le 9 février et se sont clôturés vendredi dernier. Compte tenu d’un contexte international mouvementé et face à l’organisation d’un tel événement, la Corée du Sud a dû déployer des moyens considérables afin de garantir la sécurité des JO 2018. Quels systèmes ont été employés ? Ont-ils été suffisamment efficaces ? Zoom sur la sécurité de PyeongChang et sur les faits survenus lors de ces derniers JO.

Sécurité des JO 2018, des imprévus conséquents

Sécurité des JO 2018 : une cyber-attaque lors de l’ouverture

La Corée du Sud, pourtant considérée comme l’un des pays les plus sécurisés au monde, a subi lors de l’ouverture des Jeux Olympiques une cyber-attaque. Les attaquants ont alors réussi à compromettre plusieurs services. Parmi ceux-là : le Wi-Fi, la gestion des billets ou encore la retransmission en direct. Heureusement, aucun système critique n’a été atteint et les responsables de l’attaque n’auraient agi en fait qu’en « prévention ». En effet, les attaquants en question souhaitaient donner un avertissement aux organisateurs. Ces derniers n’ayant visiblement pas pris les mesures nécessaires quant à la cybersécurité des JO 2018.

Sécurité des JO 2018 : 1200 agents sur le banc

Au-delà de la cyber-attaque lors de l’ouverture, PyeongChang a dû intervenir suite à l’épidémie de Norovirus, qui a frappé près de 1200 agents de sécurité. Ces derniers, contraints de se retirer des Jeux, ont dû être remplacés dans l’urgence par 900 militaires. Ce désagrément a provoqué l’hospitalisation d’une quarantaine d’agents de sécurité, mais surtout remis en doute la sécurité des JO.

Sécurité des JO 2018, la technologie à l’honneur

Sécurité des JO 2018 : des systèmes high-tech

La Corée du Sud est un pays habitué à organiser des événements mondiaux. Rappelons-nous de la coupe du monde de 2002 ou encore des Jeux Asiatiques de 2014. Comme l’a confié Washington, la Corée du Sud est l’un des pays les plus sûrs au monde en matière d’ordre public. PyeongChang a donc déployé de nombreux moyens afin de garantir la sécurité des JO 2018. En effet, la ville a décidé de s’équiper d’aéronefs et d’avions à reconnaissance faciale. Ainsi, équipés de caméras de vidéosurveillance (CCTV), ces avions ont survolé les Jeux à une distance de 200 mètres d’altitude. Ces aéronefs puissants sont capables de détecter et d’identifier un élément suspect. En plus de ces avions, un personnel de sécurité (agents de sécurité et militaires) au sol ainsi que des véhicules de recherche à rayons X ont permis de garantir la sécurité des JO.

Sécurité des JO 2018 : le drone remporte la médaille d’or

Au cœur du dispositif de sécurité des JO, l’important déploiement de drones.

En effet, la Corée du Sud a misé sur les nouvelles technologies afin d’assurer la protection des Jeux. Ce sont alors des drones intercepteurs qui ont volé au-dessus du site afin d’empêcher l’entrée de drones non autorisés. Ces “chasseurs” de drones sont équipés de filets permettant de capturer d’autres drones à très grande vitesse. En plus de cela, et face à la menace terroriste, des canons brouilleurs de signal ainsi que des troupes d’élite ont été entraînés pour détruire des drones au fusil depuis un hélicoptère en cas d’intrusion.

La Corée du Sud a donc garanti la sécurité des JO 2018 malgré quelques imprévus, heureusement, sans grandes conséquences. Une chose est sûre, la technologie est de plus en plus présente dans le domaine de la sécurité, et ce, pour la protection de tous.

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