Depuis quelques années, le domaine de la sécurité privée rencontre de nombreux problèmes. Face à ces problèmes, le secteur semble avoir entamé une dynamique de modernisation. Faisons un point sur le nouveau visage de la sécurité privée.
Sécurité privée : plus de confiance et de responsabilités
Un sondage Ifop met en lumière un accroissement de la confiance accordée au domaine de la sécurité privée.
En effet, selon un sondage Ifop réalisé pour l’USP, 65% des Français ont confiance en la sécurité privée. Les agents de sécurité apparaissent aujourd’hui comme de réels soutiens aux forces de l’ordre. Encore peu connus du public avant 2015, les tristes épisodes d’attentats, ainsi que l’euro 2016 organisé à la maison, ont permis de mettre en avant le secteur de la sécurité privée. Se faisant ainsi connaître et reconnaître de plus en plus. Cela se traduit par une confiance accrue, notamment chez les jeunes puisque 78% des 18-24 ans disent connaître le secteur de la sécurité privée.
Cette confiance grandissante envers le secteur privé lui apporte aussi de nouvelles responsabilités.
Depuis le rapport Fauvergue-Tharot, il est clair que les responsabilités des agents de surveillance ne sont plus les mêmes. Tout comme la Police Municipale, les agences de sécurité privée peuvent armer leurs agents. Cette directive est mise en place afin que les agents puissent agir en réels soutiens aux forces de police en cas de besoin. Bien sûr, ces nouvelles responsabilités entraînent aussi la nécessité d’une grande rigueur quant aux agences de sécurité privée. Elles devront se montrer méticuleuses dans leurs recrutements, ainsi que dans la formation des agents.
Sécurité privée : plus séduisante et plus digitale
La connaissance et la reconnaissance du métier d’agent de sécurité ont engendré un fort intérêt pour ce secteur chez les jeunes.
Effectivement, de plus en plus de jeunes s’intéressent aux métiers de la sécurité. Loin d’être fait par défaut, le choix du secteur de la sécurité résulte d’une véritable volonté de protéger son prochain. Ces jeunes sont pour la plupart déjà engagé en tant que pompier ou dans la protection civile. Le domaine du public ne proposant pas suffisamment de places, ces jeunes diplômés se tournent vers le secteur de la sécurité privée. Du fait de cette hausse de la demande et d’un besoin de qualification supérieure, il est nécessaire de pouvoir offrir des formations qui répondent aux besoins du secteur. Ainsi, l’État a décidé de l’ouverture d’un BTS d’ici 2020 afin de pouvoir offrir une formation plus complète aux agents.
Ce besoin de formations plus complètes est le résultat de l’arrivée de nouveaux outils de travail.
Dorénavant, le secteur de la sécurité se numérise de plus en plus. Il se modernise dans les moyens de surveillance avec des drones et des caméras portatives ou en interne avec les logiciels de planification comme SEKUR®. Ces nouveaux outils nécessitent pour certains une certaine maîtrise et donc une formation adéquate. Il est important que les agences fassent cette transition vers le digital afin que les conditions de travail soient améliorées. Par exemple, le logiciel SEKUR® permet de lier planning et terrain, ou encore de s’assurer du bon déroulement des missions et tout cela grâce à une application mobile. Le digital est donc d’ores et déjà bien présent.